I - Grande preuve de lâidentitĂ© dâAbraham et d'Akhenaton, le DeuxiĂšme Commandement reprend mot pout mot la rĂ©volution dâAkhenaton monothĂ©isme, interdiction des idoles, des images et des mutilations sexuelles âLes mutilations sexuelles fĂ©minines et masculines, le plus grand crime contre l'humanitĂ©.â - âCa, c'est bien vrai !â Alain de Mijolla psychanalyste âSi MoĂŻse fut un Ă©gyptien, sâil transmit sa religion aux Juifs, ce fut celle dâAkhenaton, la religion dâAton.â Sigmund Freud[1] Ce chapitre et les trois suivants sont de pure exĂ©gĂšse mais faisons un bref retour historique. SemenkhkarĂ© et/ou Toutankhamon, pharaon de la restauration dâAmon, fut celui âqui nâavait point connu Josephâ Exode 1 8. AĂż fut le vizir Ă lâĆuvre derriĂšre lui eux. Partisan dâAmon et des mutilations sexuelles, il fut le pire ennemi dâAkhenaton et des HĂ©breux. Il provoqua lâExode et exigea sous peine de mort les circoncisions dâAbram et du fils de MoĂŻse SĂ©thi 1er. Horemheb Aaron, demi-frĂšre de MoĂŻse, le seconda et lui succĂ©da. Lâauteur du veau dâor continua en Ăgypte le retour au culte dâAmon et aux idoles Exode 32. Mais il ne put empĂȘcher son frĂšre, gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e, de diriger les rĂ©fugiĂ©s Ă sa guise. âDieuâ des Dix Commandements, il accepta que le Second, comme nous allons le voir, officialise lâabolition de la circoncision chez les HĂ©breux. A sa mort, MoĂŻse devint pharaon pour une brĂšve pĂ©riode sous le nom de RamsĂšs 1er, fondant la dynastie ramesside. Le pacifisme de MoĂŻse est fidĂšle Ă celui de son grand-pĂšre adoptif Akhenaton Abraham ; il prĂ©fĂ©ra marcher quarante ans dans le dĂ©sert plutĂŽt que dâenvahir la Palestine et Ă©crit âLa durĂ©e de notre voyage⊠avait Ă©tĂ© de 38 ans. A cette Ă©poque, toute la gĂ©nĂ©ration guerriĂšre avait disparuâŠâ DeutĂ©ronome 2 14 âCelui qui a les gĂ©nitoires Ă©crasĂ©es ou mutilĂ©es ne sera point admis dans lâassemblĂ©e du Seigneur.â DeutĂ©ronome 23 2 C'Ă©tait la gĂ©nĂ©ration des circoncis polythĂ©istes. Ces versets montrent que MoĂŻse haĂŻssait particuliĂšrement la circoncision Ă cause de ses consĂ©quences psychosociologiques. Instruit par le coup d'Ă©tat contre Akhenaton et la tentative d'adoration du veau d'or, il n'accorde aucune confiance aux circoncis et leur refuse le droit de participer aux assemblĂ©es. La non-violence d'Akhenaton sâĂ©tendait Ă lâĂ©ducation des enfants. ĂlevĂ© par une fille dâAkhenaton dans la religion abolitionniste des mutilations sexuel-les de son pĂšre, MoĂŻse a Ă©chappĂ© Ă la circoncision. Une rumeur court, fondĂ©e sur quelques versets apocryphes des Livres de lâExode et du LĂ©vitique, selon laquelle la circoncision ferait partie de la Loi de MoĂŻse. Elle est colportĂ©e par les Ă©vangiles, le livre des Mormons et Freud dans les deux premiers chapitres de MoĂŻse et le monothĂ©isme. Mais le contraire est un fait historique JosuĂ© 5 2-9. Le souvenir de la circoncision forcĂ©e de son fils cf. chapitre VI fut vivement prĂ©sent dans lâesprit de lâauteur des Dix Commandements. Ce fut un pĂšre humiliĂ©, blessĂ© dans la chair de sa chair et dans sa dignitĂ©, qui rĂ©digea la premiĂšre dĂ©claration historique des devoirs et droits de la personne humaine, Ă valeur universelle, base de lâĂ©thique Ă©lĂ©mentaire et des systĂšmes juridiques de toutes les dĂ©mocraties*. La Nouvelle Alliance respecte le corps humain et la vie âNe commet point dâhomicide.â Nous allons voir que DeuxiĂšme Commandement Exode 20 3-5 abolit la soumission de la personne humaine par la terreur de celui imposĂ© Ă Abraham. Ce Commandement est la preuve archĂ©ologique-biblique que MoĂŻse fut un fidĂšle d'Akhenaton. Comme lui, en effet, il commence par interdire le polythĂ©isme et son culte des idoles et images Le dieu Amon-Min MusĂ©e du Louvre âTu nâauras point dâautre Dieu que moi. Tu ne te feras point dâidole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre...â 20 3-4 Ce prĂ©cepte sâĂ©tend Ă lâidolĂątrie du phallus et Ă son complĂ©ment les mutilations sexuelles. Expression d'un culte du phallus masculin assorti de la destruction du phallus fĂ©minin, elles modifient, âen bas sur la terreâ, âlâimageâ du corps humain. Le verset 5 va beaucoup plus loin âTu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point ; car moi, l'Ăternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur contre les enfants jusqu'Ă la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©rations ascendantes...â La conjonction âcarâ est capitale ; elle implique que âle crime des pĂšresâ viole l'interdit de la fabrication dâidoles et dâimages. Mais, dans la culture Ă©gyptienne, quel peut ĂȘtre le crime commis par les pĂšres qui modifie l'image de âce qui est en bas sur la terreâ et dont Dieu s'affirme jaloux sinon les mutilations sexuelles des enfants ? Les termes âsur les enfantsâ font donc partie de la pĂ©riphrase. Sachant quâil ne pouvait y avoir de doute sur son sens, MoĂŻse lâa employĂ©e pour mettre lâemphase sur le fait que les mutilations sexuelles sont un crime. Elles sont donc rĂ©-abolies ; le Dieu de MoĂŻse nâest pas seulement jaloux des autres Dieux et de leurs reprĂ©sentations, il lâest aussi de toute altĂ©ration du corps humain. Il interdit le sacrifice humain perpĂ©trĂ© sur les enfants, sanglant hommage au polythĂ©isme, aux divinitĂ©s archaĂŻques, telluriques, de fertilitĂ© et de procrĂ©ation. Le Livre du DeutĂ©ronome, qui ne prescrit pas la circoncision, confirme âTout ce que je vous prescris, observez-le exactement, sans y rien ajouterâŠâ 13 1 Mais les religieux sâappuient sur Exode 34 dont le caractĂšre apocryphe est Ă©vident puisqu'il réécrit le verset 20 5 en le dĂ©naturant cf. le chapitre VI pour ne tenir compte ni de lâordre des termes ni de la formulation exacte âle crime des pĂšres sur les enfantsâ. Ils l'interprĂštent comme s'il disait âqui poursuis sur les enfantsâŠâ soit âle crime du pĂšreâ soit âles crimes des pĂšresâ et condamnait donc la criminalitĂ© banale. Câest absurde PremiĂšrement, parce que si la phrase avait ce sens, elle aurait une de ces deux formulations, DeuxiĂšmement, le SixiĂšme Commandement âNe commets point dâhomicide.â condamne dĂ©jĂ la criminalitĂ© ordinaire, TroisiĂšmement, on ne punit pas les enfants des criminels. Il serait aberrant quâun commandement divin instaure une responsabilitĂ© familiale. Cela donnerait au terme jaloux le sens immodĂ©rĂ© de soupçonneux jusquâĂ lâinjustice. Seuls des conservateurs paranoĂŻaques ont pu concevoir une pareille idĂ©e contre laquelle ĂzĂ©chiel sâest insurgĂ© â⊠le fils ne portera pas la faute du pĂšre, ni le pĂšre la faute du fils,âŠâ 18 20 QuatriĂšmement, les rabbins ignorent le verset 20 22, tout proche âSi⊠tu mâĂ©riges un autel de pierre, ne le bĂątis pas en pierres de taille car en les touchant avec le fer, tu les as rendues profanes.â Le fer profanerait la pierre mais pas le corps humain ? ! CinquiĂšmement, Ă la sortie d'Ăgypte, âle crime des pĂšres sur les enfantsâ ne pouvait dĂ©signer que le crime banal commis par tous les Ăgyptiens sur leurs enfants les mutilations sexuelles, excision et circoncision, Enfin, plusieurs invraisemblances de lâinterprĂ©tation orthodoxe donnent Ă penser quâelle est inexacte - le DeuxiĂšme Commandement vient en second parce quâune criminalitĂ© pĂ©do-sexuelle de masse offense Dieu de façon particuliĂšrement rĂ©prĂ©hensible. Stigmatisant les mutilations sexuelles comme crimes contre la crĂ©ation, il les punit de façon imprescriptible, recherchant les coupables dans toutes les gĂ©nĂ©rations encore en vie. La troisiĂšme et la quatriĂšme sont tout simplement les grands-pĂšres et les arriĂšre-grands-pĂšres. On ne voit pas pourquoi un Dieu courroucĂ© contre la criminalitĂ© ordinaire au point de punir les descendants sâarrĂȘterait prĂ©cisĂ©ment Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration. Mais dans lâautre sens, la punition sâarrĂȘte naturellement aux arriĂšre-grands-pĂšres. Pour rĂ©primer le plus grand et le plus banalisĂ© des crimes contre lâhumanitĂ©, le lĂ©gislateur de gĂ©nie a inventĂ© la notion dâim-prescriptibilitĂ© trois millĂ©naires avant Nuremberg, - Dieu ne peut ĂȘtre jaloux que de sa propre crĂ©ation ; lâhomme ne peut la modifier sans usurper sa place. âTu nâauras pas dâautre Dieu que moi.â implique âTu ne tâĂ©rigeras pas en Dieu en altĂ©rant ma crĂ©ation.â, - Dieu ne fait pas de discrimination entre les sexes ; il est impossible quâil ait exclu les femmes en exigeant un signe dâalliance des seuls hommes, - Abraham a aussi circoncis IsmaĂ«l et la circoncision ne donne pas plus de droit sur Canaan aux Juifs quâaux Arabes, - enfin, en rĂ©affirmant lâabolition des mutilations sexuelles, MoĂŻse sonne le glas de la terrible sanction de lâabsence de circoncision lâexclusion des intacts. Une appartenance fondĂ©e sur un signe particulier avait instituĂ© chez les âĂ©lusâ la discrimination et la sĂ©grĂ©gation. La âcirconcision du cĆurâ les remplace. Notre lecture du DeuxiĂšme Commandement confirme notre interprĂ©tation de GenĂšse 15. En effet, ce faisceau dâerreurs, de nĂ©gligences et de mensonges concordants masque la bonne interprĂ©tation pour dissimuler la condamnation des mutilations sexuelles par Abram et MoĂŻse. Ce commandement aurait dĂ» ĂȘtre âTu ne circonciras pas.â, sa falsification intellectuelle aurait Ă©tĂ© impossi-ble. La pĂ©riphrase âle crime des pĂšres sur les enfants â a permis aux partisans â et victimes â de la circoncision de le dĂ©naturer par une interprĂ©tation sacrilĂšge. Pour rĂ©tablir la circoncision, ses partisans ont tirĂ© le texte dans un contresens invraisemblable. Ils ont introduit un improbable double sens pour cacher que ce crime Ă©tait les mutilations sexuelles. Mais lorsquâil dicte ses Commandements, lâĂternel ne sâamuse pas Ă des doubles sens. Dâautant plus quâici au SinaĂŻ, le contexte historique est lâabandon des mutilations sexuelles. Mais si les adeptes de la circoncision osĂšrent falsifier le sens du DeuxiĂšme Commandement pour les garçons, ils renoncĂšrent Ă la monstrueuse et souvent mortelle excision des filles. âDieuâ a changĂ© dâavis entre lâAlliance avec Abraham et celle avec MoĂŻse. En rĂ©alitĂ©, ce ne fut pas le mĂȘme âDieuâ. La QuatriĂšme Alliance abolit la loi imposĂ©e Ă Abraham parce que la loi ne peut pas parler contre la vie ; dâune part le prĂ©puce est la propriĂ©tĂ© de la personne humaine et lâenfant est une personne humaine, dâautre part câest un organe sexuel et la circoncision est une mutilation, pour trois raisons la peau est un organe, le prĂ©puce n'est pas une peau morte, ce n'est pas un inutile repli de peau mais un organe protecteur Ă double-face peau Ă l'extĂ©rieur, muqueuse Ă l'intĂ©rieur. Sans cette lĂšvre particuliĂšrement Ă©rogĂšne, la muqueuse du gland se kĂ©ratinise, devient une peau et perd de sa sensibilitĂ©. Lâamour se fait muqueuse contre muqueuse, pour le plus grand plaisir des deux partenaires les Ă©pouses des circoncis se plaignent souvent de l'irritation provoquĂ©e par un gland calleux. Contre lâAlliance par la soumission de GenĂšse 17, le libĂ©rateur des HĂ©breux instaura lâAlliance entre Ă©gaux du grand judaĂŻsme, authentique et universel, qui abolit les mutilations sexuelles. Le DĂ©calogue est la premiĂšre dĂ©claration historique des devoirs et droits de lâhomme. Les DeuxiĂšme et SixiĂšme Commandements dĂ©crĂštent le premier de ces droits, inaliĂ©nable et sacrĂ© le droit au corps. Câest pourquoi, comme Abram en GenĂšse 15, MoĂŻse scella la QuatriĂšme Alliance en substituant un sacrifice animal au sacrifice humain des mutilations sexuelles âCeci est le sang de lâAlliance que lâĂternel a conclue avec vous touchant toutes ces paroles.â Exode 24 8 Lâabolition des mutilations sexuelles fĂ©minines et masculine par Akhenaton narrĂ©e en GenĂšse 15 et le fait que le DeuxiĂšme Commandement de RamsĂšs 1er transcrit les rĂ©formes dâAkhenaton sont les grandes rĂ©vĂ©lations de ce livre la deuxiĂšme devrait faire les doutes soulevĂ©s par la premiĂšre. Les deux pharaons se sont insurgĂ©s contre lâalliance des pĂšres et des grands-pĂšres contre les enfants. Nous mettons fin au mythe de l'inscription de la circoncision dans la Loi de MoĂŻse. Selon Freud et quelques autres, il aurait Ă©tĂ© assassinĂ©, vraisemblablement parce quâil ne voulait pas envahir la Palestine. MoĂŻse, JĂ©sus, Rabin, les fanatiques Juifs assassinent leurs leaders pacifistes. II - La version du DeuxiĂšme Commandement dans le Livre du DeutĂ©ronome confirme notre interprĂ©tation d'Exode 20 5 Par comparaison avec Exode 20 5, le biffage des termes ici soulignĂ©s de la version du DeuxiĂšme Commandement du Livre du DeutĂ©ronome exclut explicitement les enfants de la colĂšre divine â⊠je suis ton Dieu, Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pĂšres sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et la quatriĂšme gĂ©nĂ©rationâŠâ 5 9 Cela montre que la polĂ©mique sur la circoncision a commencĂ© avant que MoĂŻse ait brisĂ© les Tables de la Loi. Il obtint de l'Ăternel une réécriture de ce commandement qui interdit la fausse interprĂ©tation. Celle-ci trouve son paradigme en Exode 34. III - Apocryphe, lâinterprĂ©tation du DeuxiĂšme Commandement par Exode 34 falsifie Exode 20 5 Les adversaires de la circoncision ne dĂ©sarmant pas, ses partisans recoururent Ă un stratagĂšme. Le chapitre 34 du Livre de lâExode donne un exemple rare de la Bible commentant et modifiant lâun de ses versets. Il réécrit et commente longuement le verset 5 du chapitre 20 comme s'il sa version faisait problĂšme. Les versets 6-7 reprennent le DeuxiĂšme Commandement en le dĂ©naturant par des nouveautĂ©s soulignĂ©es, un changement dans lâordre et la logique des idĂ©es, des substitutions, des suppressions et des contradictions â⊠ADONAI est lâĂtre Ă©ternel, tout puissant, clĂ©ment, misĂ©ricordieux, tardif Ă la colĂšre, plein de bienveillance et dâĂ©quitĂ© ; il conserve sa faveur Ă la milliĂšme gĂ©nĂ©ration ; il supporte le crime, la rĂ©bellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfants, jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme descendance.â - PremiĂšre altĂ©ration, nous avons vu que le DeuxiĂšme Commandement se compose de deux parties avec un lien de cause Ă effet qui fait de la seconde âle crime des pĂšresâ, une violation de la rĂšgle instituĂ©e par la premiĂšre lâinterdit de la fabrication dâimages. Exode 34 ignore cette relation pour se contenter de gloser improprement sur la seconde partie, sans toujours prĂ©ciser pourquoi le âmĂ©faitâ â cette fois-ci â des pĂšres devrait rejaillir sur les enfants. - DeuxiĂšme altĂ©ration, lâimage du Dieu seulement dĂ©crit comme jaloux en Exode 20 est totalement nouvelle et bien contradictoire ; il semble que, dans leur souci dâimposer leur interprĂ©tation, les rĂ©dacteurs dâExode 34 se sont empĂȘtrĂ©s dans leur commentaire ; il serait aberrant quâun Dieu âclĂ©ment, misĂ©ricordieux, tardif Ă la colĂšre, plein de bienveillance et dâĂ©quité⊠poursuive le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfantsâ. Ce serait lourdement injuste, comme lâa soulignĂ© ĂzĂ©chiel. - TroisiĂšme altĂ©ration, lâidĂ©e de jalousie est supprimĂ©e. Perspicaces, pour ne pas inquiĂ©ter le lecteur, les nouveaux rĂ©dacteurs la reprennent sept versets plus loin mais en la limitant, comme nous allons voir. - QuatriĂšme altĂ©ration, le verset 7 dĂ©nature le verset 20 5 en trois endroits â⊠il supporte le crime, la rĂ©bellion, la faute, mais il ne les absout point ; il poursuit le mĂ©fait des pĂšres sur les enfants, sur les petits-enfants, jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme descendance.â . La notion de âmĂ©fait des pĂšresâ, dont la liste est Ă©numĂ©rĂ©e âle crime, la rĂ©bellion, la fauteâ, est substituĂ©e Ă celle de âcrime des pĂšresâ. Ălargissant et minimisant lâidĂ©e de crime, elle Ă©carte lâidĂ©e dâun crime particulier, Ă©vidente en Exode 20 5. Il sâagit dâexclure la bonne interprĂ©tation. . De plus et surtout, Exode 20 5 ne mentionnait pas les petits-enfants et parlait de âgĂ©nĂ©rationsâ et non de âdescendanceâ. Cette addition et cette substitution ne permettent plus de considĂ©rer que le DeuxiĂšme Commandement interdit les mutilations sexuelles et punit les ascendants. Elles tranchent en faveur de lâinter-prĂ©tation orthodoxe dâune façon insistante et rĂ©pĂ©titive qui fait semblant de paraphraser le texte initial pour impressionner lâadversaire et tromper les faibles dâesprit. - CinquiĂšme altĂ©ration, le verset 14 rĂ©introduit lâidĂ©e dâun Dieu jaloux â⊠tu ne dois point te courber devant une divinitĂ© Ă©trangĂšre, parce que lâĂternel a nom JALOUXâŠâ Câest au sens de jaloux des autres Dieux, sans le deuxiĂšme motif de cette jalousie celui de lâaltĂ©ration de la crĂ©ation par âle crime des pĂšres sur les enfantsâ. Cela boucle la boucle ; tout ce qui, dans Exode 20 3-6, pouvait contredire lâinterprĂ©tation orthodoxe est soit intellectuellement soit matĂ©riellement falsifiĂ©. Exode 34 est un commentaire apocryphe dâExode 20, destinĂ© Ă accrĂ©diter cette interprĂ©tation. Cela prouve que lâinterprĂ©tation vraie âLe stylet trompeur des scribes en a fait un mensonge !â JĂ©rĂ©mie 8 8 prĂ©valait avant la mort de MoĂŻse. Exode 34 est le paradigme de la falsification du DeuxiĂšme Commandement opĂ©rĂ©e par les partisans de la circoncision. Exode 34 est une preuve Ă©clatante de la justesse de notre interprĂ©tation dâExode 20 5. Cette multiplication des réécritures du DeuxiĂšme Commandement tĂ©moigne de la vivacitĂ© de lâopposition entre partisans et adversaires de la circoncision. Elle montre que la premiĂšre rĂ©daction embarrassait fortement les premiers et atteste de la rĂ©sistance que la remise en vigueur de la circoncision a rencontrĂ©e. Dâailleurs, comme lâindique la dĂ©claration suivante de Saint Pierre, il semble que certaines familles continuĂšrent Ă respecter lâinterdiction de la circoncision par MoĂŻse ââŠdâanciens pharisiens devenus croyants intervinrent pour dire quâil fallait circoncire les paĂŻens et leur enjoindre dâobserver la loi de MoĂŻse⊠Pierre se leva et dit ⊠Pourquoi donc cherchez-vous Ă Ă©prouver Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pĂšres ni nous-mĂȘmes nâavons pu porter ?ââ Actes XV, 5-10 LâinterprĂ©tation judaĂŻque du DeuxiĂšme Commandement est une falsification destinĂ©e Ă perpĂ©tuer la circoncision Ă©gyptienne Ă lâencontre de la religion hĂ©braĂŻque. [1] Freud S. Lâhomme MoĂŻse et la religion monothĂ©iste. Paris Gallimard ; 1986, p. 3. * MoĂŻse fut aussi le fondateur dâun des tout premiers systĂšmes juridictionnels Ă trois degrĂ©s Exode 18 19-26. Cependant, les limites du leader charismatique qui dâun cĂŽtĂ© rassemblait son peuple pour lui rĂ©citer des poĂšmes, de lâautre nâhĂ©sitait pas Ă commettre le gĂ©nocide des peuples quâil rencontrait sur sa route, sont Ă©videntes. En particulier, une loi formulĂ©e Ă la deuxiĂšme personne est celle dâun dictateur qui, sâaffirmant Dieu, se rĂ©serve le droit de la violer.
quiconserve sa bienveillance jusqu'à mille générations, qui pardonne la faute, le crime et le péché, mais qui ne tient pas (le coupable) pour innocent, et qui punit la faute des pÚres sur les fils et sur les petits-fils jusqu'à la troisiÚme et à la quatriÚme génération!
La misĂ©ricorde de Dieu est infinie; elle s'Ă©tend d'une gĂ©nĂ©ration Ă l'autre. Dieu ne rejette jamais ceux qui implorent sa misĂ©ricorde. Il est Ă©crit Son nom est saint; d'une gĂ©nĂ©ration Ă l'autre, Il fait preuve de misĂ©ricorde envers ceux qui L'honorent.» Luc 150. Dieu justifie tout homme pĂ©cheur qui se repent de ses pĂ©chĂ©s et met sa confiance en Christ. L'un des innombrables exemples de la volontĂ© de Dieu dâaccorder le pardon se trouve dans le livre de Jonas. L'histoire de Jonas est unique en son genre. Cela parle d'un prophĂšte en fuite nommĂ© Jonas, qui a essayĂ© de se cacher de Dieu afin d'Ă©viter de porter le message de Dieu Ă Ninive. Dans Jonas 12 lâEternel dit Ă Jonas LĂšve-toi, va Ă Ninive, cette grande ville, et crie contre elle, car sa mĂ©chancetĂ© est montĂ©e jusqu'Ă Moi.» Mais Jonas dĂ©cida de naviguer pour l'Espagne afin de sâĂ©loigner de la prĂ©sence de Dieu, car il Ă©tait convaincu que Dieu ne mettrait pas Ă exĂ©cution sa menace contre Ninive, le pire ennemi d'IsraĂ«l. Mais l'Ăternel envoya un vent fort sur la mer, et la tempĂȘte Ă©tait si violente que le navire courait le risque de se briser.» Jonas 14. Les marins se battirent de toutes leurs forces sans succĂšs contre la mer dĂ©chaĂźnĂ©e, jetant par-dessus bord la cargaison afin de rĂ©duire le danger, tandis que Jonas Ă©tait profondĂ©ment endormi. DĂšs quâils lâont rĂ©veillĂ© pour qu'il puisse appeler son Dieu Ă l'aide, ils ont tirĂ© au sort et dĂ©couvert que Jonas Ă©tait la cause de leur malheur. Ils ont par la suite interrogĂ© Jonas et dĂ©couvert qu'il fuyait Dieu. Ces hommes Ă©taient terrifiĂ©s en voyant la tempĂȘte sâempirer de plus en plus. Alors ils demandĂšrent Ă Jonas Que devons-nous faire de toi pour arrĂȘter la tempĂȘte?» Jonas leur rĂ©pondit Jetez-moi Ă la mer et elle se calmera. Je sais que c'est de ma faute si vous ĂȘtes pris dans cette violente tempĂȘte.» Jonas 111-12. Dâabord, les marins hĂ©sitĂšrent et ne se pliĂšrent guĂšre Ă la demande de Jonas. Seulement, leur tentative d'amener le navire au rivage Ă©tait vaine. Ils ramĂšrent de toutes leurs forces, car la tempĂȘte devenait de plus en plus violente. AprĂšs avoir pleurĂ© Ă l'Ăternel de ne pas les tenir responsables de la mort de Jonas, ils le saisirent finalement et le jetĂšrent Ă la mer et cela se calma. Le verset 17 dit Sur l'ordre de l'Ăternel, un gros poisson avala Jonas, et il resta Ă l'intĂ©rieur du poisson pendant trois jours et trois nuits. Au fond du poisson, Jonas pria le Seigneur et se repentit de ses pĂ©chĂ©s. Le Seigneur entendit sa priĂšre et dans sa misĂ©ricorde, Il dit de nouveau Ă Jonas Va Ă Ninive, cette grande ville, et proclame au peuple le message que Je t'ai donnĂ©.» Jonas 32. Cette fois, Jonas obĂ©it Ă Dieu. Il se rendit Ă Ninive et la parcourut pendant trois jours, proclamant le message de Dieu. Le verset 5-9 nous dit Le peuple de Ninive crut au message de Dieu. Ils dĂ©cidĂšrent alors que tout le monde devait jeĂ»ner, et tout le monde, du plus grand au plus petit, revĂȘtit un sac pour montrer qu'ils s'Ă©taient repentis. Quand le roi de Ninive apprit cela, il se leva de son trĂŽne, ĂŽta sa robe, se revĂȘtit d'un sac et s'assit dans la cendre. Il envoya une proclamation aux habitants de Ninive Ceci est un ordre du roi et de ses officiers personne ne doit rien manger; il est interdit Ă toute personne, bĂ©tail et mouton de manger ou de boire. Toutes les personnes et les animaux doivent porter un sac. Chacun doit prier Dieu avec ferveur et doit abandonner son comportement malveillant et ses mauvaises actions. Peut-ĂȘtre que Dieu changera d'avis; peut-ĂȘtre qu'Il cessera d'ĂȘtre en colĂšre, et nous ne mourrons pas!â» Le verset 10 nous dit Dieu vit ce qu'ils firent; Il vit qu'ils avaient abandonnĂ© leur mauvaise conduite. Alors, Il changea d'avis et ne les punit pas comme Il l'avait dit. Cela nous montre Ă quel point le Seigneur est prĂȘt et disposĂ© Ă pardonner Ă un cĆur les gens se repentent de leurs pĂ©chĂ©s, les abandonnent et se tournent vers le Seigneur, Il est prĂȘt Ă leur pardonner. Pour emprunter les mots de Jonas, le Seigneur est un Dieu plein dâamour et misĂ©ricordieux, toujours patient, toujours bienveillant et toujours prĂȘt Ă changer d'avis et Ă ne pas punir. Jonas 42. Le Seigneur a Ă©tĂ© patient avec Jonas lorsque Jonas a refusĂ© de porter son message Ă Ninive. Jonas fut jetĂ© Ă la mer. Mais au lieu de le laisser mourir, le Seigneur a fourni un abri Ă Jonas Ă l'intĂ©rieur du gros poisson. Et quand Jonas sâest repentit, le Seigneur lui a fait preuve de misĂ©ricorde. Il ordonna au poisson de rĂ©gurgiter Jonas sur la plage, et le poisson le fit. Le Seigneur fut Ă©galement patient et misĂ©ricordieux envers les habitants de Ninive. Lorsqu'ils se sont repentis et se sont dĂ©tournĂ©s de leurs pĂ©chĂ©s, Dieu a aussitĂŽt changĂ© d'avis et leur a pardonnĂ©. Le Seigneur est toujours prĂȘt Ă pardonner Ă toute personne qui se tourne vers Lui et se repent de ses pĂ©chĂ©s. Quiconque implore la misĂ©ricorde de Dieu la reçoit dans sa plĂ©nitude. Dieu est misĂ©ricordieux et Il pardonne gracieusement Ă ceux qui Lâimplorent avec sincĂ©ritĂ©. Dans EsaĂŻe 551-3, L'Ăternel dit Venez, tous ceux qui avez soif â voici de l'eau! Venez, vous qui n'avez pas d'argent, achetez du maĂŻs et mangez! Venez! Achetez du vin et du lait, cela ne vous coĂ»tera rien! Pourquoi dĂ©penser de l'argent sur ce qui ne satisfait pas? Pourquoi dĂ©penser votre salaire et avoir encore faim? Ăcoutez-Moi et faites ce que Je dis, et vous-vous dĂ©lecterez de la meilleure nourriture de toutes. Ăcoutez maintenant, mon peuple, et venez Ă Moi; venez Ă Moi, et vous aurez la vie! Je ferai une alliance durable avec vous et Je vous donnerai les bĂ©nĂ©dictions que J'ai promises Ă David.â» Si vous lisez ces mots aujourd'hui, ne laissez pas le pĂ©chĂ© dĂ©truire votre Ăąme, ne laissez pas le pĂ©chĂ© vous gouverner. Tournez-vous vers le Seigneur JĂ©sus, repentez-vous de vos pĂ©chĂ©s et croyez en Lui. Il est le Seigneur et le Sauveur, Il est la lumiĂšre qui brille dans les tĂ©nĂšbres. Demandez-Lui de faire briller sa lumiĂšre dans votre cĆur, de vous purifier de toutes vos impuretĂ©s, de vous accorder sa misĂ©ricorde. DĂ©tournez-vous de vos pĂ©chĂ©s et implorez la justice du Christ. Le Seigneur est saint et juste mais nous ne le sommes pas. Il est le moyen par lequel les pĂ©chĂ©s sont pardonnĂ©s. Il impute gracieusement sa justice Ă quiconque se tourne vers Lui et implore sa misĂ©ricorde. Le Seigneur bĂ©nit ceux qui ont foi en Lui de son Esprit Saint et l'Esprit les sanctifie pour les conformer Ă sa propre image, afin qu'ils puissent paraĂźtre irrĂ©prochables devant Dieu et ĂȘtre traitĂ©s par Lui comme des justes.
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RequestPDF | On Mar 31, 2007, AndrĂ© WĂNIN published «Dieu qui visite la faute des pĂšres sur les fils» (Ex 20,5) | Find, read and cite all the research you need on ResearchGate
LâEternel descendit dans une nuĂ©e, se tint lĂ auprĂšs de lui, et proclama le nom de lâEternel. Et lâĂternel passa devant lui, et sâĂ©cria LâEternel, lâEternel, Dieu misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă la colĂšre, riche en bontĂ© et en fidĂ©litĂ©, qui conserve son amour jusquâĂ mille gĂ©nĂ©rations, qui pardonne lâiniquitĂ©, la rĂ©bellion et le pĂ©chĂ©, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants et sur les enfants des enfants jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration ! » Exode 34 5-7 VoilĂ un texte qui est Ă la fois intĂ©ressant et surprenant. IntĂ©ressant, parce que Dieu dĂ©clare lui-mĂȘme qui il est. Il nous affirme son Ă©ternitĂ©, Ă ne pas confondre avec du temps rajoutĂ© Ă du temps. Non Dieu est, Il est de toute Ă©ternitĂ©. Il nâa ni commencement ni fin. Cependant je ne mâattarderai pas sur ce point, car lâemphase du texte est tournĂ©e sur le fait que Dieu est misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă la colĂšre, riche en bontĂ© et en fidĂ©litĂ©. Il y aurait de quoi Ă©crire des pages sur chaque mot que Dieu emploie pour exprimer ce quâIl est. Par ces mots, Il vient nous dire que nous nâavons rien Si Dieu sâĂ©tait arrĂȘtĂ© dans sa dĂ©claration juste aprĂšs avoir dit qui pardonne lâiniquitĂ©, la rĂ©bellion et le pĂ©chĂ© », il nây aurait pas de problĂšme. Cependant Dieu dit mais », or ce mais et la suite de cette tirade de Dieu sont dĂ©concertants mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit lâiniquitĂ© des pĂšres sur les enfants et sur les enfants des enfants jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration ! » Bon nombre de lecteurs bloquent ici. Ils sont dans lâincomprĂ©hension. Cela leur provoque une vive Ă©motion. Jâai souvent entendu dire Comment un Dieu qui est bon peut-il punir la faute des pĂšres sur leurs enfants. JusquâĂ preuve du contraire les enfants ne sont pas coupables des fautes de leurs pĂšres. Ȉ craindre en venant vers Lui, car Il conserve son amour jusquâĂ mille gĂ©nĂ©rations, quâIl pardonne lâiniquitĂ©, la rĂ©bellion et le pĂ©chĂ©. A la lecture de cela on est fortement rĂ©confortĂ©, et lâon peut comprendre pourquoi Jean dit dans sa premiĂšre Ă©pitre au chapitre 4 et verset 8 Dieu est amour ». Tout dâabord, il ne faut pas sâemballer, on risquerait de dire nâimporte quoi. Si Dieu dit quâIl est misĂ©ricordieux et compatissant, etcâŠ, câest quâIl lâest car Dieu ne ment jamais. Si Jean affirme que Dieu est amour, câest que câest vrai aussi. Alors pourquoi Dieu dit-il cela ? Dieu parle ailleurs de ce point et Il dit LâĂąme qui pĂšche, câest celle qui mourra. Le fils ne portera pas lâiniquitĂ© de son pĂšre, et le pĂšre ne portera pas lâiniquitĂ© de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la mĂ©chancetĂ© du mĂ©chant sera sur lui. » ĂzĂ©chiel 18 20. Ouf ça va mieux ! Je peux vous dire que la lecture de ce passage ramĂšne souvent le lecteur Ă plus de calme. Car Dieu est clair, Il le dit le fils ne portera pas la faute du pĂšre, câest celui qui pĂšche qui supporte les consĂ©quences de ses actes. LĂ , câest vraiment la justice. Dâaccord câest bien, mais puisque Dieu ne se contredit pas, alors pourquoi Dieu dit-il dans Exode 34 quâIl punit lâiniquitĂ© du pĂšre sur les enfants et sur les enfants des enfants jusquâĂ la troisiĂšme et Ă la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration. Il semble rĂ©ellement y avoir contradiction entre les textes dâExode 34 et ĂzĂ©chiel 18. Nâoublions pas Dieu ne ment jamais, donc ce quâIl dit dans ĂzĂ©chiel 18 est vrai. Revenons maintenant Ă Exode 34 et essayons de comprendre le sens de cette dĂ©claration. Tout dâabord, prenons la Cette vision des choses vient plus de la mythologie que de la Bible. Dans la bible, lâhomme est participant de la bĂ©nĂ©diction, comme de la malĂ©diction dâailleurs. Tout vrai croyant sait quâune telle bĂ©nĂ©diction de pardon et de fidĂ©litĂ©, de la part de Dieu, ne peut se communiquer Ă dâautres que par le tĂ©moignage et lâenseignement. De plus il premiĂšre partie du texte, lĂ oĂč Dieu dit qui conserve son amour jusquâĂ mille gĂ©nĂ©rations, qui pardonne lâiniquitĂ©, la rĂ©bellion et le pĂ©chĂ© ». Qui est le bĂ©nĂ©ficiaire de cette bĂ©nĂ©diction ? Il est Ă©vident que seul le croyant, qui se rĂ©clame de lâamour du PĂšre reçoit cette bĂ©nĂ©diction. Alors comment moi, le croyant, vais-je permettre que cette bĂ©nĂ©diction puisse ĂȘtre transfĂ©rĂ©e Ă mes enfants ? Car câest lĂ que se situe le problĂšme. On a toujours tendance Ă croire que la bĂ©nĂ©diction est quelque chose qui nous tombe dessus comme ça, presquâautomatiquement. Que nous ne pouvons rien y faire, câest comme ça. Certains lâont et dâautres pas. Il nâen est pas ainsi. faut lâacceptation de celui Ă qui on la communique. Cette bĂ©nĂ©diction donc, je peux la transmettre Ă mes enfants, mais par mon tĂ©moignage de foi en mon Dieu, par mon attitude, par lâexemple de vie dâamour que mes enfants pourront voir en moi, par lâĂ©ducation que je leur donnerai. Ce qui conduira mes enfants Ă suivre mes traces. Cette Ă©thique de vie se perpĂ©tuera de pĂšre en fils et Dieu dit jusquâĂ mille gĂ©nĂ©rations. Câest Ă dire pour toujours. Attention il ne faut pas non plus aller trop loin dans notre comprĂ©hension. Dieu dit que cette bĂ©nĂ©diction sera transmise aux gĂ©nĂ©rations futures, mais il nâaffirme pas que tous ceux qui composeront ces gĂ©nĂ©rations lâaccepteront. Ce quâil nous annonce câest quâil fera tout pour que chacun puisse lâaccepter, mais Dieu ne force personne. Chacun est libre de son choix. Personne nâest contraint de recevoir la bĂ©nĂ©diction et de vivre selon les principes qui en dĂ©coulent. Dieu en fait, nous montre quâil est amour et quâil agit pour le salut du plus grand nombre. Seul celui qui lâaccepte en a le bĂ©nĂ©fice. Maintenant revenons Ă celui qui commet lâiniquitĂ©. Lui par contre se trouve sous une malĂ©diction, celle de la condamnation du pĂ©chĂ©. Le mĂȘme phĂ©nomĂšne se met en place. Lâincroyant, comme le croyant, ne peut transmettre Ă sa descendance, de la part de Dieu, que ce quâil a acceptĂ©. Et dans son cas câest la rĂ©bellion. Comment cette malĂ©diction est-elle communiquĂ©e Ă ses enfants ? Par son tĂ©moignage et son Ă©ducation. Un tĂ©moignage dâiniquitĂ© et une Ă©ducation entĂąchĂ©e par le pĂȘchĂ©, une vie Ă©loignĂ©e de Dieu. VoilĂ ce quâil va transmettre Ă ses enfants. Ils seront de ce fait enclin Ă reproduire la vie de pĂ©chĂ© du pĂšre. Câest ce qui les conduira Ă suivre ses traces. Cette Ă©thique de vie se perpĂ©tuera de pĂšre en fils. Mais lĂ , Dieu ne peut laisser aller les choses de mal en pis. Aussi, il dit jusquâĂ seulement la troisiĂšme ou quatriĂšme gĂ©nĂ©ration. Ainsi Dieu, loin de dire quâil punit les enfants, affirme plutĂŽt quâil limite les dĂ©gĂąts. Dieu agit Ce que Dieu veut nous dire ici, câest que tous les hommes sont confrontĂ©s Ă son appel dâamour. Celui qui accepte, recevra la bĂ©nĂ©diction de lâĂternel et vivra dans la paix de Dieu. Cette bĂ©nĂ©diction pourra plus facilement ĂȘtre transmise Ă ses enfants grĂące Ă ses dispositions de cĆur. Mais Dieu, dans son amour, nâoublie pas pour autant les autres et sans cesse il le salut de tous comme pour les gĂ©nĂ©rations des croyants. LâĂternel, qui est misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă la colĂšre, riche en bontĂ© et en fidĂ©litĂ©, agit avec patience sur les cĆurs, et Ă la troisiĂšme ou quatriĂšme gĂ©nĂ©ration, au plus tard, il y en a toujours un qui accepte lâappel de Dieu. Oui, câest vrai Dieu est misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă la colĂšre, riche en bontĂ© et en fidĂ©litĂ©. Oui, câest vrai Dieu est Amour. Gloire lui soit rendue. par le Pasteur AndrĂ© Viller
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