Nousavons sélectionné trois variétés (5 poussins de chaque) pour la production de viande : kabir, cou-nu, hybro. Nous les hébergeons dans une petite cage à hamster pour qu’ils puissent rester en contact et se tenir chaud. La cage est déposée en journée au salon et pour la nuit dans le hall de nuit (à l’abris du chat).
J'ai toujours un faible pour les marmottes. Elles sont jolies, attendrissantes même, et leurs marmottons» sont mignons comme tout. Mis à jour le 3 août 2009 Mais il y a le revers de la médaille. Elles considèrent nos platebandes comme un buffet Mangez à volonté» et se font un festin de nos potagers. Un cauchemar. Chez moi, la situation est d'autant plus étonnante que la propriété est limitée par un parc où la nourriture abonde. Manifestement, quand il a le choix, notre rongeur apprécie davantage la plante domestique que sa sauvage cousine. Plus encore, le mammifère gruge le tronc des thuyas et autres arbres décoratifs pour se faire la dent et parfois même, comme cela m'est arrivé à quelques reprises, il jette son dévolu sur les barreaux du balcon. N'oublions pas gruger est le leitmotiv du rongeur. Voilà donc qui explique que des amateurs de jardinage ont pris la bête en grippe, comme l'indiquent de nombreux courriels à ce sujet. Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune insiste cependant sur le fait que la marmotte fait partie de la chaîne alimentaire, que citadins et banlieusards doivent apprendre à cohabiter avec elle. Elle est protégée par la loi même si elle bouffe les laitues ou les annuelles du jardin. La situation est paradoxale, explique le porte parole Alain Rioux, du Service de la protection de la faune au bureau régional du ministère des Richesses naturelles et de la Faune, à Saint-Jérôme. On veut se débarrasser des marmottes alors que nous avons presque tout fait pour leur créer un environnement idéal une galerie en béton ou un cabanon sous lesquels l'animal peut se réfugier en cas de danger, un emplacement idéal aussi pour creuser un terrier bien au sec afin d'élever sa petite famille. Et le bouquet, c'est que ce paradis est doté d'un garde-manger toujours bien garni.» Si la Loi sur la protection de la faune permet à un citoyen d'abattre un animal qui s'en prend à ses biens, il doit prendre tous les moyens pour le faire fuir avant d'en arriver à cette étape fatale. Et si vous devez abattre la bête, vous êtes tenu d'en aviser le service de protection de la faune. Selon M. Rioux, l'objectif ultime est donc d'amener la marmotte à quitter votre propriété. Pas au Jardin botanique Dans un premier temps, il faut protéger nos plantations en utilisant des répulsifs. Le poivre en poudre ou encore le poivre de Cayenne saupoudré sur les plantes donne les résultats attendus dans la mesure ou le saupoudrage est refait après chaque pluie. Il existe aussi des répulsifs commerciaux et certains jardiniers ont déjà obtenu du succès en disposant des boules de naphtaline dans le potager. On peut faire la même chose à l'entrée du terrier de la bête. Plus complexe et plus coûteux, il est possible aussi de construire autour du jardin une petite clôture d'environ 30 cm surmontée d'un fil électrique. Autre tactique inondez le terrier. N'ayez crainte, non seulement la marmotte se sauvera pour éviter la noyade, mais elle délaissera probablement son gîte parce qu'il sera devenu inhabitable, explique l'agent de protection de la faune. Les solutions plus radicales, maintenant oubliez les pièges à pattes, le fusil 12, la carabine 22 ou encore la bombe fumigène. Le mieux est d'utiliser la grande trappe Havarhart pour raton laveur et marmotte. Vous pouvez l'acheter dans certaines grandes surfaces autour de 100$, ou encore l'emprunter à un ami ou, parfois, à votre municipalité. L'animal y entre et la trappe se referme sans le blesser. Il faut appâter de préférence avec des morceaux de pomme. Si le beurre d'arachide a une certaine efficacité, les carottes, elles, sont décevantes. Peu importe, le succès n'est pas garanti. Évidemment, plus vous êtes patient, plus vos chances de capture augmentent. Une fois l'animal capturé, vous êtes tenu par la loi de le libérer et non pas de le noyer, comme le font plusieurs. Voilà donc notre marmotte sur le chemin de l'exil. On utilise parfois le terme plus élégant de relocalisation». Évidemment, vous éviterez de relâcher votre victime dans un champ agricole, ce qui pourrait causer des dommages importants à la machinerie. Si vous habitez dans l'île de Montréal, de grâce n'allez pas porter votre marmotte au Jardin botanique, comme cela se produit de plus en plus fréquemment depuis deux ou trois ans, ce qui cause d'importants problèmes, notamment aux potagers. Vous pouvez aussi demander à un exterminateur de faire le travail à votre place. On parle d'une facture de plus de 200$, mais le montant diminue pour la capture d'une deuxième bête. Une fois la marmotte capturée et disparue, n'allez pas croire que vos soucis sont terminés, insiste Alain Rioux. Si vous n'empêchez pas les marmottes ou encore les mouffettes de loger sous votre cabanon à l'aide d'un bon treillis métallique qui sera partiellement enfoui sous terre à 30 cm de profondeur, vous aurez inévitablement de la nouvelle visite, tôt ou tard.»
Désormaisne sont plus utilisés que les tirs de régulation – dans le cadre d’une réglementation stricte** – et surtout le piégeage qui, au moyen de cages en métal appâtées par un fruit ou du maïs, donne d’excellents résultats sans risque pour les autres animaux ; les ragondins et les rats musqués piégés sont ensuite immédiatement abattus et leur dépouille envoyée à l
J'étais avec mon pépé dans le Jardin. Et là , j'ai vu qu'un Ragondin avait été pris dans la cage piégée... Mon pépé a voulu le noyer... J'ai dû l'aider Il était tout mignon avec ses petites moustaches, sa petite respiration... Il bougeait pas... Il était assommé par les rayons du soleil, qui lui tapaient dessus depuis le matin. Quand on a commencé à enfoncer la cage dans l'Etang, il a commencé à paniquer Ensuite, il a retenu sa respiration... Cinq minutes... Et puis ya eu à nouveau des bulles. Avec de la bave qui flottait. Il s'est débattu dans la cage, elle bougeait dans tous les sens Les coups de dos qu'il donnait sur le sommet de la cage sont devenus de plus en plus faibles, et puis plus rien... On a attendu encore un peu, et on a remonté la cage. Il était étendu sur le flanc, la bouche ouverte, un filet de bave à la commissure des lèvres, le long de ses grandes dents bouffeuses de plantes... C'était fun
Numéro3fabriquez-vous oú trouvez quelqu'un qui peut vous prêter une cage de type piège à ragondin, appatez avec des epluchures ou des légumes frais (pommes de terre, radis),si vous prenez le lapin, et que vous ne souhaitez pas le tuer, relâchez le en campagne loin d'une route. Il y a des régions comme la mienne oú il n'y en a quasiment plus
La saison et les beaux jours permettent encore de pratiquer la destruction à tir des corvidés. Pour vous aider à améliorer vos tableaux de chasse, je vous livre ici quelques conseils merci à Christian Peboscq de la FDC 64 et des techniques que vous pourrez utiliser pour réussir vos sorties aux corvidés principalement corneilles et corbeaux Des techniques simples mais qui ont fait leur preuve 1 Préparez à l’avance un ou plusieurs affûts auxquels les oiseaux s’habitueront. Veillez à choisir si possible un emplacement naturellement camouflé talus, fossé, haie, soit en bordure d’un champ où se rassemblent les corvidés, soit sur leur trajet entre la zone de nourrissage et le dortoir mais à bonne distance de ce dernier, comme je vous l’indiquais ici dans un ancien article. 2 Pour un affût d’hiver ou de printemps, privilégiez l’affût au pied d’un grand arbre car les oiseaux s’y posent et peuvent y être tirés directement. En été ou à l’automne malheureusement, le feuillage les dissimule. 3 Positionnez l’affût si possible soleil levant dans le dos car les oiseaux percevront le moindre mouvement dans l’affût, le canon de l’arme qui bouge… etc. De plus, je peux vous assurer qu’avoir le soleil dans les yeux au moment du tir est quelque peu déstabilisant ce fut d’ailleurs mon erreur principale lors de ma toute première sortie aux corvidés. 4 Confectionnez vos affûts solidement à l’aide de piquets et filets résistants si possible aux intempéries, recouverts de branchages, fougères, et mêlés de filet de camouflage. Si l’emplacement est sûr et pérenne, l’affût peut être plus élaboré couverture du toit ou plantation de végétation pour le camouflage ce qui permettra d’y venir en toutes saisons selon l’abondance d’oiseaux. 5 Disposez une quinzaine de formes fixes à 10-15 mètres de l’affût, en tout sens comme si elles cherchaient leur nourriture, éventuellement agrémentés d’un manège à corbeaux, formes flottantes, ailes battantes nb toutes ces formes sont autorisées à partir du moment où leur fonctionnement est manuel, mû par le vent ou électrique, et dans tous les cas dépourvu de composants électroniques – arrêté du 1er août 1986 modifié -. 6 Revêtir une tenue sombre ou de camouflage est indispensable pour chasser la corneille et les corbeaux, gants et cagoule ou casquette filet compris. Il est vrai que la vue perçante de ces oiseaux ne pardonne aucune erreur, aucun oubli du détail. 7 Les oiseaux arrivent dans bien des cas seuls ou par groupes de 2-3, voire davantage. En général, j’ai pu constater au cours de mes sorties qu’ils effectuent un premier survol des formes et passent parfois très près de l’affût, voire se perchent dans un arbre à proximité. S’il s’agit de jeunes, ces derniers se posent souvent directement au milieu des formes pensez à bien les espacer !. Tirez les premiers oiseaux dès leur arrivée, sans attendre de rassemblement les coups de feu éveilleraient alors la méfiance du reste de la troupe. Mais si une grande bande se présente spontanément, attendez que la plupart s’éloigne avant de tirer ; ainsi les autres non effrayés reviendront plus tard. 8 Si tout est calme, sortez rapidement ramasser les oiseaux morts, qui effraient parfois les suivants. Pour ma part, je tire principalement du plomb n°7,5 et cela fonctionne très bien, mais je sais par expérience que d’autres chasseurs apprécient des plombs plus gros ou plus petits à ce sujet, n’hésitez pas à me dire dans les commentaires ce que vous utilisez personnellement. L’appeau est un gros plus pour appeler les oiseaux passant au loin, à condition bien évidemment de savoir l’utiliser je possède le FT3 de Sam Neyt. Lorsque les corneilles et corbeaux répondent à l’appel et approchent, cessez d’appeler pour ne pas éveiller leur méfiance. 9 Afin de ne pas habituer trop rapidement les oiseaux aux formes, pensez à varier les dispositifs 15 formes fixes un jour, puis 2 à 3 fixes seulement + une articulée la fois d’après, puis 30 formes fixes +mobiles la fois encore d’après en regroupant deux lots d’appelants, puis 2-3 corneilles vivantes, etc… Le tout biensûr espacé dans le temps et dans des affûts différents. Conseils bonus pour éliminer un maximum de corvidés La chasse dure en règle générale une à deux heures, voire plus. Disposer de plusieurs affûts en divers endroits de la commune ou du territoire et ne pas revenir deux fois de suite au même poste est un gage de réussite pour cette chasse, utile et ludique à la fois. Enfin, pensez à déclarer vos prises en fin de saison Président d’ACCA, DDTM, piégeurs… ! Cette démarche est importante pour que les autorités compétentes en la matière continuent de classer les corvidés comme nuisibles » sur vos territoires nous voulons par exemple tous éviter ce genre de chose. Mes conseils bonus pour terminer -grattez les yeux et becs des formes si celles-ci sont recouvertes de velours ; cela leur donnera un aspect plus naturel – si vous avez pour habitude de jouer au ping-pong, prenez quelques balles blanches et disposez-les autour de vos formes les oiseaux vont les prendre pour des oeufs et se jeter dessus. Partagez cet article sur
Unepetite encoche intérieure retient la porte pour le passage du ragondin. Une fois à l’intérieur, celui-ci monte sur une planche à ressorts qui désactive cette encoche, entraînant la fermeture de la porte. Où placer votre piège anti-ragondin ? Vous pouvez poser la cage à ragondin sur la berge, à environ 50 cm du bord.
Dans le Cher, entre 2007 et 2017, plus de de ces gros rongeurs ont été tués par l’homme. Questions pour une régulation réglementée. Le ragondin est classé comme nuisible sur l'ensemble du territoire métropolitain à l'article 2 d'un arrêté ministériel du 2 septembre 2016 Le ragondin Myocastor coypus et le rat musqué Ondatra zibethicus peuvent, toute l'année, être piégés en tout lieu ; détruits à tir ; déterrés, avec ou sans chien. » Les autres espèces pouvant être détruites toute l'année par piégeage sont, d'après l'Office national de la chasse et de la faune sauvage ONCFS le chien viverrin, le vison d’Amérique, le raton laveur, la belette, la fouine, la martre, le putois, le renard, le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde et l'étourneau sansonnet. Qui peut piéger un animal classé nuisible ? Le piégeur est tenu d'obtenir un agrément, à l'issue d'une session de formation au piégeage organisée par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, une fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs ou tout autre organisme habilité à cet effet par le préfet du département où se déroule la session. L'arrêté du 29 janvier 2007 fixant les dispositions relatives au piégeage des animaux classés nuisibles précise que la formation doit comporter au moins seize heures, avec la répartition horaire globale suivante connaissance des espèces recherchées quatre heures ; connaissance des différents types de pièges, de leurs possibilités et condition d'utilisation deux heures ; manipulation des pièges quatre heures ; connaissance des mesures propres à diminuer les souffrances des animaux capturés deux heures ; application des connaissances quatre heures. » >>Consulter l'arrêté du 29 janvier 2007 en intégralité<< Quelles formalités accomplir pour pratiquer le piégeage ? Le titulaire du droit de piégeage doit faire une déclaration en mairie de la commune où est pratiqué le piégeage. La déclaration est valable trois ans et doit préciser l'identité, l'adresse et la qualité propriétaire, possesseur, fermier du déclarant détenteur du droit de destruction ou de son délégué, l'identité, l'adresse, le numéro d'agrément du ou des piégeurs, le lieudit du piégeage. » Les pièges doivent être visités tous les matins. Pour certains types de pièges, la visite doit être effectuée dans les deux heures suivant le lever du soleil. La mise à mort des animaux classés nuisibles dans le département capturés doit intervenir immédiatement et sans souffrance », précise l'article 13 de l'arrêté du 29 janvier 2007. Quels sont les pièges autorisés ? L'arrêté du 29 janvier 2007 interdit les pièges à feu ou de batteries d'armes à feu. L'article 2 autorise 1. Les boîtes à fauves et tous autres pièges ayant pour objet de capturer l'animal par contention dans un espace clos sans le maintenir directement par une partie de son corps ; 2. Les pièges déclenchés par pression sur une palette ou par enlèvement d'un appât, ou tout autre système de détente, et ayant pour objet de tuer l'animal ; 3. Les collets munis d'un arrêtoir ; 4. Les pièges à lacet déclenchés par pression sur une palette, ou tout autre système de détente, et ayant pour objet de capturer l'animal par une partie de son corps, sans le tuer ; 5. Les pièges n'appartenant pas aux catégories précédentes et ayant pour effet d'entraîner la mort de l'animal par noyade. » Les pièges précisés au point 2 ne peuvent être tendus à moins de 200 mètres des habitations des tiers et à moins de 50 mètres des routes et chemins ouverts au public. Que doit-il se passer si un animal domestique est piégé ? Il doit être remis à son proipriétaire, s'il est identifiable. Lorsque le propriétaire n’est pas connu ou identifiable, le piégeur peut par ailleurs conduire lui-même ou faire conduire l’animal domestique par un agent de la force publique au lieu de dépôt communal article L. 211-22 du Code Rural. Dans ces cas, il importe de se renseigner auprès de la mairie ou des vétérinaires les plus proches », précise l'ONCFS. L'Office ajoute par ailleurs que le chat domestique ne relève pas de la législation chasse, mais des règles relatives à la divagation des animaux domestiques, à la charge des maires dans leur commune. Les chasseurs n’ont ni le droit de tirer sur les chats domestiques, ni le droit de les tuer, ni le droit de les capturer. Le fait de les tuer constitue une contravention de 5ème classe. Le fait d’exercer des sévices graves envers eux est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000€ d’amende. »
Jai rêvé que je regardais 2 rats danser dans une assiette blanche propre et sans rien dedans, ils étaient debout, de couleur gris, un peu comme dans les dessins animés Tom et Jerry, gaulés pareil, ils semblaient heureux, il y avait de la lumière artificiel, ils semblaient heureux. Ensuite il n’y avait plus qu’un rat, le même et une souris avec des poils semi-longs de couleur
Piégeage d’animaux sauvages et si on arrêtait de faire n’importe quoi ? Le piégeage d’animaux sauvages dits nuisibles’ continue à être pratiqué via de nombreuses techniques, les humains étant très inventifs en la matière comme nous allons le voir. Mais est-ce que tant de cruauté a encore du sens ? Décryptage. Rédigé par , le 3 Feb 2019, à 13 h 10 min Jadis, le piégeage des animaux sauvages était un moyen de chasse comme un autre. Aujourd’hui, il est censé être orienté pour la régulation des nuisibles ». Mais cela a un réel coût pour la faune sauvage… Pourquoi le piégeage d’animaux sauvages ? Parce que, dans certains cas, les animaux sauvages sont trop malins pour que l’on arrive à les chasser autrement. Renard piégé dans un piège à cage © Ihor Hvozdetskyi Qu’est-ce qu’un nuisible ? Un nuisible » est un organisme dont les activités ont un effet négatif sur les activités humaines allant de l’agriculture à la santé publique en passant par la sécurité et autres. Sur les 19 espèces classées nuisibles susceptibles d’occasionner des dégâts », 16 peuvent être piégées. il s’agit du ragondin, du rat musqué, du chien viverrin, du vison d’Amérique, du raton laveur, de la belette, de la fouine, du putois, de la martre, du renard, du freux, de la corneille noire, de l’étourneau sansonnet, de la pie bavarde, du geai des chênes, et du lapin de garenne. C’est une vision très anthropomorphique de la nature qui est de plus en plus montrée du doigt pour son incohérence avec les politiques environnementales à mener. Mais la raison évoquée pour les piégeages rend délicat les débats sur le sujet, quoi que ce n’est pas autant le fait de réguler certaines populations d’animaux qui pose problème, que le fait que les techniques utilisées ne tiennent pas compte ni des dégâts collatéraux autres espèces tuées, ni des souffrances que ces moyens de lutte » engendrent. On piège donc – comme on chasse – des animaux qui dégradent les installations humaines comme le ragondin qui sont considérés comme des espèces envahissantes et concurrencent les espèces indigènes comme la tortue de Floride qui peuvent véhiculer des maladies transmissibles à l’humain ou au bétail Mais aussi pas mal d’animaux dont il est difficile de comprendre pourquoi on les piège comme le renard par exemple. À qui la responsabilité du piégeage ? Si on peut critiquer le fait de piéger ou de chasser des animaux, parfois la responsabilité est aussi partagée. Si certains piègent des ragondins qui prolifèrent, c’est aussi parce que trop de gens leur donnent à manger sans aucune raison ni cohérence écologique. Si les tortues de Floride ont envahi bien des milieux préservés et doivent être régulées, c’est aussi parce que trop d’inconscients les ont relâchés dans la nature. Si des renards sont piégés c’est bien souvent parce que les propriétaires de poulaillers ne les équipent pas correctement. Les exemples sont aussi nombreux que les responsabilités partagées. Quelques types de pièges Passons en revue les différentes façons de piéger un animal sauvage dit nuisible. Les piégeages à détente Il existe beaucoup de pièges à détente de types différents. Ce sont des pièges qui sont déclenchés par le passage d’un animal dessus, le plus souvent attiré par de la nourriture quelle qu’elle soit, et qui ont pour objectif de tuer. Les pièges à mâchoires, interdits en France, sont pourtant encore très utilisées © Constantin Iosif Les pièges à détente sont effectivement efficaces, quoi que pas dans tous les cas comme pour le rat par exemple, mais ils ont l’incroyable défaut de tuer n’importe quel animal sans distinction. Les utiliser c’est accepter de prendre le risque de tuer d’autres animaux que ceux visés, mais aussi de tuer des animaux d’une mort lente exemple un renard mourant de faim, une patte bloquée dans un piège. Les piégeages par noyade Le nom parle de lui-même. Désormais très peu utilisé, il en est encore pour en placer dans la nature. Ces pièges immergent leur captif afin de les asphyxier ce qui n’est autre qu’une mort lente, angoissante et tout aussi douloureuse. Comme pour les pièges à détente, les pièges par noyade ne sélectionnent en rien les animaux attrapés et peuvent donc causer du tort à des espèces qui ont bien d’autres problèmes, comme les loutres par exemple. Tous ces pièges non sélectifs attrapent donc aussi des animaux d’espèces en danger ou des animaux domestiques. L’exemple de la Gironde, mis en avant par l’association Animal Cross, dépeint bien la situation à travers les chiffres publiés en 2016 151 genettes 17 buses 5 écureuils 108 hérissons 380 pigeons biset 26 poules d’eau 11 canards col vert 15 merles noirs 201 chats 23 chiens Les piégeages à lacet Ces pièges se déclenchent au passage d’un animal sur une palette qui actionne un câble / filin qui enserre un membre de la bête. L’objectif n’est pas de tuer, mais ce type de piège n’étant pas sélectif non plus, cause surtout une angoisse énorme aux animaux capturés. Ces derniers peuvent passer des heures ou bien plus selon l’éthique de la personne qui l’a posée, pouvant amener l’animal à se mutiler lui-même pour sa survie. Les pièges à cages Ce sont différents types de cages, allant de la petite à la très grande, qui enferment les animaux qui y entrent. Une fois piégés, les animaux attendent des heures voir des jours que le piégeur vienne les tuer. La peur se lit dans les yeux de ce raton laveur pris au piège © SAJE Non sélectifs, ces pièges engendrent un stress énormes, notamment dans les cas où les animaux doivent attendre longtemps dedans ou dans ceux où plusieurs animaux se retrouvent piégés en même temps. Comme souvent dans le domaine de la chasse, la France est malheureusement leader dans le piégeage, puisqu’avec piégeurs, c’est le pays européen qui en compte le plus ; avec 50 piégeurs la Bulgarie est le pays en compte le moins1 ! Illustration bannière Écureuil pris dans un piège à cage © KellyNelson consoGlobe vous recommande aussi... Rédigé par Julien Hoffmann Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rédacteur
Lepauvre je l'ai pas vu arriver, je roulais tranquilement en rentrant du sport et* Boum ! , enfin il bougeait pas mais je l'ai vu au dernier moment Je me suis arrêté ,un peu en plein milieu ,
Le ragondin, importé d’Amérique du Sud à la fin du XIXe siècle, coule des jours heureux dans la préfecture du Grand comme un rat. Mais avec le gabarit d'un caniche. Gras comme un bretzel», selon Lorette, 4 ans. Peut-être faudrait-il arrêter de partager son quatre heures avec lui. Le ragondin coule des jours heureux à Strasbourg. On ne peut pas dire que les campagnes contre le nourrissage aient porté leurs fruits. Masse sombre qui file désormais à la surface de chaque canal, de chaque cours d'eau, pas farouche, l'animal grimpe volontiers sur les quais et pelouses quand il flaire goûters ou apéros. C'est l'attraction. Les canards ne font pas le poids. Le corps du rongeur émerge. Longues moustaches, longue queue, longues dents. Certains sont attendris. Et c'est bien là tout le problème pour la municipalité, contrainte de faire des sentiments. Comment sinon se débarrasser, ou du moins limiter l'invasion d'un animal jugé trop mignon» ? Introduire ses prédateurs naturels, l'alligator et le jaguar, semble, d'emblée, une mauvaise ragondin, qui appartient en réalité à la famille des castors, a été importé d'Amérique du Sud à la fin du XIXe siècle c'est tellement chic d'avoir un spécimen exotique en ornement dans son jardin. En province, il fait l'attraction dans les foires, où on exhibe ce rat monstre, racontant qu'il vit dans les égouts parisiens et dévore les enfants. Finalement, il finira sur le dos des bourgeoises, en manteau. D'autant que l'animal a une haute prolificité. Dans les années 30, la France compte pas moins de 200 élevages plus ou moins professionnels. L'activité prospère en Alsace pour répondre à la forte demande allemande. Puis les élevages font faillite, emportés par la crise du commerce de la fourrure des années entre temps, il y a eu des évasions. Acclimatation optimale, colonisation record. Bien engraissés, ils passent même les hivers rigoureux. Le ragondin s’est vite révélé être une plaie. Vorace, il ravage les cultures et les milieux aquatiques, menace la biodiversité, creuse des galeries de plusieurs mètres dans les berges, s’attaque aux ouvrages hydrauliques, provoquant effondrement et affaissement, augmentant les risques d’inondation. De plus il est porteur de nombreuses maladies, dont la leptospirose, transmissible à l’homme comme aux animaux, par contamination de l’eau. Difficile, dans ces conditions, de voir aboutir le projet municipal, vieux rêve des Strasbourgeois, de se baigner à nouveau dans l’Ill, comme dans le ragondin a pourtant rejoint la catégorie des nuisibles dès 1937. Désormais, pour être politiquement correct, on parle d'espèce susceptible d'occasionner des dégâts sur notre environnement». L'objectif reste le même obligation de le détruire. Et mis à part le poison, tout est permis, toute l'année on peut le piéger, le tirer au fusil, à l'arc, l'arbalète, le déterrer avec ou sans chien… A la campagne, ça passe mieux», reconnaît Romain Weinum, technicien cynégétique à la fédération des chasseurs du Bas-Rhin. Sauf avec les particuliers qui veulent qu'on le relâche à 50 mètres, chez le voisin», poursuit le chasseur. 1 500 ragondins sont prélevés» chaque année dans le Bas-Rhin. Les pièges doivent être non-mortels des cages avec des trappes, à relever chaque matin avant d'aller travailler, avant de procéder à la mise à mort, sachant que les primes de capture, c'est fini. Forcément, l'activité est en déclin. Sur les 900 piégeurs formés et enregistrés, seuls 40% ont déclaré des prises cette renard à la maternelleLe ragondin des champs est relativement tranquille. Pour le ragondin des villes, c’est la belle vie. Christel Kolher, adjointe LREM en charge de la nature, n’imaginait pas un tel casse-tête» en début de mandat. Strasbourg mène une politique forte en faveur de la biodiversité, avec notamment la fin de l’utilisation des pesticides, et prône une cohabitation homme-animal en milieu urbain, une cohabitation avec les abeilles, les petits oiseaux… La population de ragondins profite elle aussi de cette ville qui reverdit.Nous venons d'amorcer une réflexion avec les services, on cherche un expert du ragondin pour cartographier leur présence», explique-t-elle. Impossible de les tuer, cela susciterait l'émoi de la population», alors elle envisage une solution douce et naturelle» les cantonner tous à un endroit». Pas sûr que le préfet accepte. Déjà pour un seul renard, c'était compliqué», se souvient-elle. L'animal avait pris ses quartiers dans une école maternelle. Christel Kohler a dû demander une dérogation pour le capturer sans le mettre à mort. Parents comme enfants y étaient trop attachés. Son plan le relâcher dans la forêt. Finalement, le temps que la paperasse soit en ordre, l'animal s'était préfecture n'est pas la seule à risquer d'exprimer des réticences à l'idée de parquer les ragondins. Les rongeurs eux-mêmes ne devraient pas être emballés. Tout nouvel individu introduit est zigouillé dans la foulée par le groupe. Eventré. C'est très hiérarchisé chez les ragondins, ils s'entretuent», explique Fabrice Capber, vétérinaire et membre du GEPMA groupe d'étude et de protection des mammifères d'Alsace. Il a dû en opérer deux en urgence, reconstruction de queue pour l'un, de mamelle pour l'autre. On a cru mal entendre, c'est légal ? En fait, il revient du NaturOparc d'Hunawihr Haut-Rhin. Mais qui va donc encore voir des ragondins au zoo ? Personne», soupire dans le combiné Anthony Chuet, responsable animalier du site. Ils ne sont là que pour expliquer les dégâts de l'introduction», par opposition à la réintroduction», dont bénéficie un autre rongeur, le plus menacé, le grand hamster d'Alsace. Anthony Chuet ne voit pas vraiment de solution douce» pour sortir de l'impasse, sinon miser sur le côté asocial des ragondins tout le territoire est colonisé, donc la reproduction va ralentir, et la population naturellement se stabiliser».Reste qu’on peut le cuisiner. Dans les campagnes, on le mange, parfois. Comme n’importe quel gibier. La dernière tendance à Moscou, c’est le burger au steak de ragondin. Habituellement, il est préparé en terrine ou pâté. Maïté, dans la Cuisine des mousquetaires, lui avait même consacré en 1989 un épisode, le 38, une pépite. Du ragondin en civet, avec champignons et oignons émincés. Succulent, paraît-il.
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comment tuer un ragondin dans une cage