VĂ©rifiĂ© le 09 juillet 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreToute entreprise qui emploie des salariĂ©s doit dĂ©tenir plusieurs registres. Ces registres sont tenus Ă la disposition de l'inspection du travail. L'entreprise s'expose Ă des sanctions en cas de tient un registre du personnel par Ă©tablissement dĂšs l'embauche du 1er salariĂ© ou dĂšs l'arrivĂ©e d'un stagiaire.Il inscrit les informations suivantes dans l'ordre chronologique des embauches Identification du salariĂ© nom, prĂ©noms, date de naissance, sexe, nationalitĂ© CarriĂšre emplois, qualifications, date d'entrĂ©e et de sortie de l'entreprise Type de contrat CDI titleContent, contrat d'apprentissage, contrat d'insertion professionnelle, CDD titleContent, mise Ă disposition par un groupement d'employeurs ou par une entreprise de travail temporairePour les travailleurs Ă©trangers type et numĂ©ro d'ordre du titre valant autorisation de travailPour les stagiaires nom et prĂ©noms, dates de dĂ©but et de fin du stage, nom et prĂ©noms du tuteur, lieu de prĂ©sence du stagiaire, sont Ă indiquer dans une partie spĂ©cifiquePour les salariĂ©s Ă temps partiel mention salariĂ© Ă temps partiel »Pour les salariĂ©s dont l'autorisation d'embauche ou de licenciement est requise date de cette autorisation ou la date de la demande d'autorisationCe registre peut ĂȘtre tenu sur support numĂ©rique aprĂšs consultation du comitĂ© social et Ă©conomique CSE.Si une mĂȘme personne est embauchĂ©e avec des contrats successifs, il est nĂ©cessaire, pour chaque contrat, d'indiquer, sur une nouvelle ligne du registre, la date d'entrĂ©e et de sortie de registre, l'absence de mise Ă jour ou l'oubli de mentions obligatoires peuvent entraĂźner jusqu'Ă 750 ⏠d'amende par salariĂ© noter les mentions portĂ©es sur le registre unique du personnel doivent ĂȘtre conservĂ©es pendant 5 ans Ă partir du dĂ©part du salariĂ© ou du stagiaire de lâ les entreprises oĂč un CSE titleContent existe, ce registre peut ĂȘtre mis en place sous certaines conditions prĂ©sence permanente d'un mĂ©decin, d'un infirmier et de l'existence d'un poste de secours.Il remplace la dĂ©claration des accidents n'entraĂźnant ni arrĂȘt de travail, ni soins registre n'est pas obligatoire. Mais lorsqu'il est mis en place dans l'entreprise, l'employeur doit informer la caisse d'assurance retraite et de la santĂ© au travail Carsat.Ce registre est mis Ă la disposition des personnes suivantes ComitĂ© social Ă©conomique CSEMĂ©decin du travailInspection du travailServices de prĂ©vention des organismes de sĂ©curitĂ© socialeOrganismes professionnels de santĂ©, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travailInspecteurs de la radioprotectionLes informations qui concernent l'exposition aux facteurs de pĂ©nibilitĂ© doivent y figurer en annexe. Elles sont Ă©valuĂ©es selon les critĂšres du compte professionnel de prĂ©vention C2P.Le DUERP liste les risques professionnels encourus par les travailleurs et les actions de prĂ©vention et de protection qui sont menĂ©es dans l' de mise Ă jour du DUERP peut ĂȘtre sanctionnĂ©e d'une contravention de 1 500 âŹ3 000 ⏠en cas de rĂ©cidive.L'employeur qui ne prĂ©sente pas ce registre Ă l'inspection du travail est puni d'une contravention de 450 âŹ.Ce registre spĂ©cial a pour objet de recueillir les alertes suivantes Alertes du reprĂ©sentant du personnel au comitĂ© social et Ă©conomique CSE, qui constate directement ou indirectement qu'il existe un risque grave pour la santĂ© publique ou l'environnementAlertes des salariĂ©s qui estiment que l'entreprise utilise des produits qui prĂ©sentent un risque grave pour la santĂ© publique ou l' consignĂ©e par Ă©crit doit ĂȘtre datĂ©e et doit prĂ©ciser les produits utilisĂ©s par l'Ă©tablissement dont le salariĂ© ou le reprĂ©sentant du personnel au CSE estime qu'ils prĂ©sentent un risque grave pour la santĂ© publique ou l' examine la situation avec le reprĂ©sentant du personnel qui lui a transmis l'alerte. Puis il informe le salariĂ© des suites qu'il entend donner Ă cette lanceur d'alerte auteur de dĂ©nonciation calomnieuse peut ĂȘtre puni de 5 ans d'emprisonnement et de 45 000 ⏠d' des questions-rĂ©ponsesDans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s oĂč est mis en place un CSE titleContent, un registre est registre contient les demandes Ă©crites des membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du CSE et les rĂ©ponses motivĂ©es de l' est tenu Ă la disposition des salariĂ©s de l'inspection du travail et des membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du de registre constitue un dĂ©lit d'entrave titleContent au fonctionnement du CSE qui peut ĂȘtre sanctionnĂ© d'une amende de 7 500 âŹ.L'employeur qui ne prĂ©sente pas ce registre Ă l'inspection du travail est puni d'une contravention de 450 âŹ.Registre des dangers graves et imminentsEn prĂ©sence d'un danger grave et imminent, le CSE indique sur un registre spĂ©cial le poste de travail concernĂ© par la cause, la nature du danger constatĂ© et le nom des travailleurs spĂ©cial du repos hebdomadaireLorsque le repos hebdomadaire n'est pas donnĂ© toute la journĂ©e du dimanche, un registre mentionne le nom des salariĂ©s soumis Ă ce rĂ©gime particulier de prĂ©cise le jour de repos hebdomadaire de chaque salariĂ©. Ce registre est tenu Ă jour lors du changement du repos registre spĂ©cial est tenu Ă la disposition de l'inspection du travail qui le vise au cours de sa est communiquĂ© aux salariĂ©s qui en font la ou tableau organisant le travail en Ă©quipeEn cas d'organisation du travail par relais, par roulement ou par Ă©quipes successives, la composition nominative de chaque Ă©quipe est indiquĂ©e soit par un tableau affichĂ© dans les mĂȘmes conditions que l'horaire,soit par un registre ou ce tableau est tenu Ă jour. Il est mis Ă disposition de l'agent de contrĂŽle de l'inspection du travail et des membres du noter les salariĂ©s mis Ă disposition par une entreprise de travail temporaire sont inscrits sur ce de sĂ©curitĂ© incendieCe registre indique la conduite Ă tenir en cas d'incendie ou d'Ă©vacuation Ă l'ensemble de vos Ă©quipes ou aux publics accueillis dans l' doit permettre Ă chacun de se tenir informĂ© des rĂšgles de sĂ©curitĂ© incendie et de recenser l'ensemble du matĂ©riel de lutte contre l'incendie prĂ©sent dans l'Ă©tablissement. Il est tenu Ă la disposition de l'inspection du des vĂ©rifications Ă©lectriquesCe registre contient les rĂ©sultats des vĂ©rifications Ă©lectriques, les justifications des travaux et les modifications effectuĂ©es pour corriger les dĂ©fauts rapports Ă©tablis Ă la suite de ces vĂ©rifications effectuĂ©es par un organisme accrĂ©ditĂ© sont annexĂ©s Ă ce est tenu Ă la disposition de l'inspection du employeur a recours Ă un travailleur Ă domicile, il doit Ă©tablir un bulletin ou un carnet. Des informations figurent sur ce bulletin ou carnet lors de la remise des travaux Ă exĂ©cuter au domicile. D'autres mentions sont portĂ©es sur ce bulletin ou ce carnet lors de la livraison des travaux par le tient une comptabilitĂ© sĂ©parĂ©e des matiĂšres premiĂšres et des fournitures destinĂ©es au travailleur Ă bulletin ou carnet est tenu Ă la disposition de l'inspection du ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
Aunombre des travaux du ComitĂ© se trouvait en premiĂšre ligne l'organisation de lâExposition de HanoĂŻ. Le ComitĂ© se mit de suite Ă la besogne et nomma le 31 aoĂ»t un comitĂ© exĂ©cutif, ainsi constituĂ© : 1re section, Agriculture : MM. Dauphin, Grall, Jacquet, Reynaud, Voinier. 2e section. Organiser des fĂȘtes ou des sĂ©minaires au sein ou en dehors de lâentreprise peut sâavĂ©rer un bon moyen de rassembler le personnel, fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes ou se rapprocher de ses partenaires ou clients. Mais ces fĂȘtes posent un certain nombre de questions. Les salariĂ©s sont-ils obligĂ©s dây assister ? Est-ce alors du temps de travail ? Qui est responsable sâil survient un problĂšme pendant ou aprĂšs la fĂȘte ? Autant de questions et dâautres auxquelles nous rĂ©pondons dans ce dossierâŠLes salariĂ©s sont-ils obligĂ©s dâassister Ă une fĂȘte organisĂ©e par lâentreprise ? Aucun article du Code du travail nâencadre lâorganisation de soirĂ©es festives dâentreprise. En fait, il y a fĂȘte et fĂȘte. Certaines manifestations festives organisĂ©es par lâemployeur ont uniquement pour but dâoffrir aux salariĂ©s de passer un bon moment ensemble, mĂȘme si derriĂšre lâattente affichĂ©e, se cache une volontĂ© de renforcer les liens entre les collĂšgues de travail. Il y a ceux qui apprĂ©cient et sây rendent volontiers ; dâautres qui rechignent Ă y aller. Sur un plan juridique, un salariĂ© nâest pas tenu dây assister, surtout lorsquâil sâagit dâun Ă©vĂ©nement organisĂ© en dehors du temps de travail. Il est donc libre de ne pas sây rendre, sans motif, et son absence ne saurait ĂȘtre fautive, ni justifier une sanction. Si lâĂ©vĂ©nement a lieu pendant le temps de travail, le salariĂ© ne dĂ©sirant pas y participer doit se tenir Ă la disposition de lâemployeur pour effectuer son travail. Il a droit, dans ce cas, au paiement de son salaire. Mais il y a aussi dâautres types dâĂ©vĂ©nements qui sâapparentent Ă des sĂ©minaires de travail travaux de groupe, discussions autour dâune stratĂ©gie, prĂ©paration dâun lancement de produit, etc. Les salariĂ©s partagent souvent leurs journĂ©es entre travail, purs loisirs spa, randonnĂ©e, etc. et dâautres qui nâen sont pas vraiment jeux de rĂŽles ou autres activitĂ©s en Ă©quipe. De tels sĂ©minaires Ă caractĂšre professionnel sont considĂ©rĂ©s comme du temps de travail effectif. Ils sont en tant que tel obligatoires. Refuser dây participer peut alors ĂȘtre qualifiĂ© dâacte dâinsubordination, Ă moins que le salariĂ© nâinvoque un refus de participer Ă une activitĂ© qui le met en danger. Distinguer ces deux types dâĂ©vĂšnements nâest pas forcĂ©ment chose aisĂ©e. Les sĂ©minaires ne sont pas toujours purement festifs ou purement professionnels⊠EvĂšnement festif quand le considĂ©rer comme une activitĂ© sociale et culturelle ASC ? Une soirĂ©e festive » mĂȘme organisĂ©e par lâemployeur peut-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une ASC ? Lâenjeu est de taille. Si câest une ASC, le CE peut reprendre la main sur lâorganisation de cette soirĂ©e et surtout revendiquer les sommes qui y sont consacrĂ©es par lâemployeur. Mais quâest-ce quâune activitĂ© sociale et culturelle ? L âarticle L. 2323â83 du Code du travail dĂ©finit ainsi cette notion Le comitĂ© dâentreprise assure, contrĂŽle ou participe Ă la gestion de toutes les activitĂ©s sociales et culturelles Ă©tablies dans lâentreprise prioritairement au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s, de leur famille et des stagiaires, quel quâen soit le mode de financement, dans des conditions dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil dâEtat ». Cet article ne nous donne pas dâindication prĂ©cise sur ce que lâon entend par ASC. Il se contente dâĂ©dicter au profit du CE un monopole sur la gestion des activitĂ©s sociales et culturelles et de renvoyer Ă un dĂ©cret en Conseil dâEtat pour en savoir un peu plus sur la nature de ces activitĂ©s. Mais, ce dĂ©cret en Conseil dâEtat, codifiĂ© Ă lâarticle R. 2323â20 du Code du travail Ă©numĂšre Ă titre indicatif des activitĂ©s, dont nombre dâentre elles sont dĂ©suĂštes. Aussi est-il prĂ©fĂ©rable de se rapporter Ă la dĂ©finition quâen ont donnĂ© les juges pour savoir plus prĂ©cisĂ©ment ce quâest une activitĂ© sociale et culturelle dĂ©nommĂ©e Ćuvres sociales jusquâen 1982 Doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une Ćuvre sociale, toute activitĂ© non obligatoire lĂ©galement, quelque soit sa dĂ©nomination, la date de sa crĂ©ation et son mode de financement, exercĂ©e principalement au bĂ©nĂ©fice du personnel de lâentreprise, sans discrimination, en vue dâamĂ©liorer les conditions collectives dâemploi, de travail et de vie du personnel au sein de lâentreprise » Cass. soc., 13 nov. 1975, n° 73â14848. Alors quand peut-on considĂ©rer quâune soirĂ©e festive organisĂ©e par lâemployeur est une ASC ? RĂ©ponse de la Cour de cassation 9 juillet 2014, n° 13â18577. Il ne suffit pas que cette soirĂ©e dĂ©bute par un cocktail dinatoire suivi dâune soirĂ©e dansante non obligatoire pour les salariĂ©s pour considĂ©rer quâil sâagit dâune ASC en ce quâelle ne tend pas Ă amĂ©liorer les conditions collectives de travail, comme le prĂ©tendait le CE pour revendiquer les sommes consacrĂ©es par lâemployeur Ă lâorganisation de cette soirĂ©e. Les juges, pour dire quâil ne sâagissait pas dâune ASC, ont notĂ© que si la soirĂ©e annuelle offerte par lâemployeur Ă ses collaborateurs se dĂ©roulait dans un cadre festif, elle avait pour objet de prĂ©senter le bilan annuel et les perspectives de la sociĂ©tĂ© et dâassurer une cohĂ©sion au sein de lâentreprise ». DĂšs lors, cette manifestation constituait un Ă©lĂ©ment de gestion, par lâemployeur, de son personnel et ne relevait pas dâune activitĂ© sociale et culturelle ». En organisant cette soirĂ©e, lâemployeur ne cherchait pas tant Ă amĂ©liorer les conditions de bien-ĂȘtre des salariĂ©s quâĂ fĂ©dĂ©rer et remobiliser ses Ă©quipes pour quâelles soient plus performantes au travail ! DĂšs lors, il ne sâagit pas dâune ASC et le CE nâest pas fondĂ© Ă rĂ©clamer le budget allouĂ© Ă cette soirĂ©e pour dĂ©velopper sa politique sociale. Mais oĂč fixer le curseur entre une soirĂ©e qui sâapparente Ă une ASC et une autre qui ne sây apparente pas ? Ăa, les juges ne le disent pas dans lâabsolu. EvĂšnement festif peut-on interdire la consommation dâalcool dans le rĂšglement intĂ©rieur ? Certains salariĂ©s ne conçoivent pas de faire la fĂȘte sans consommer de lâalcool. Pourtant, lâarticle R. 4228â20 du Code du travail prĂ©voit quâaucune boisson alcoolisĂ©e autre que le vin, la biĂšre, le cidre et le poirĂ© nâest autorisĂ©e sur le lieu de travail ». Un dĂ©cret entrĂ© en vigueur le 4 juillet dĂ©cret n° 2014â754 du 1er juillet 2014, sans remettre en cause ces dispositions, prĂ©voit quâil est dĂ©sormais possible, Ă certaines conditions, dâinterdire toute consommation dâalcool dans lâentreprise. Nâoublions pas que lâemployeur a une obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ©. Il doit avoir conscience du danger auquel il expose les salariĂ©s et tout faire pour les en prĂ©server. A ce titre, il semblerait possible de dĂ©cider que si un Ă©vĂ©nement festif se dĂ©roule dans lâentreprise, quâil soit organisĂ© par lâentreprise, les salariĂ©s ou le CE, il se fera sans alcool et de le consigner dans le rĂšglement intĂ©rieur ou par note de service. Mais, le Code du travail comporte aussi un article L. 1321â3 lequel dispose que le rĂšglement intĂ©rieur ne peut comporter des dispositions apportant aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature des tĂąches Ă accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ©. Aussi, il ne semble pas que lâemployeur puisse poser une interdiction de façon gĂ©nĂ©rale et absolue Ă toute consommation dâalcool dans lâentreprise, sauf situation particuliĂšre de danger ou de risque pour le salariĂ© ou pour des tiers. Et sâil y a une interdiction, elle doit ĂȘtre proportionnĂ©e au but recherchĂ© et lâemployeur doit justifier dâun danger particulier pour le salariĂ© ou les tiers. NĂ©anmoins, lâemployeur qui organise une fĂȘte, dans ou en dehors de lâentreprise, doit prendre toutes les mesures de prĂ©caution pour que le trajet du retour se passe bien. Il et conseillĂ© de prendre des mesures de prĂ©vention mettre des Ă©thylotests Ă disposition, organiser un systĂšme de navettes ou de covoiturage, demander que des capitaines de soirĂ©e » ne buvant pas dâalcool se dĂ©signent volontairement pour raccompagner leurs collĂšgues qui ne sont pas en Ă©tat de conduire. Si un accident de la circulation survenait aprĂšs un Ă©vĂ©nement festif organisĂ© par lâemployeur, dans ou en dehors de lâentreprise, pendant ou en dehors des horaires de travail, il pourrait ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă personne en danger. Le salariĂ© qui se tient mal Ă une soirĂ©e organisĂ©e par lâemployeur peut-il ĂȘtre sanctionnĂ© ? Si la soirĂ©e se tient en dehors du temps et du lieu de travail, le salariĂ© nâest plus sous la subordination de lâemployeur et ses actes relĂšvent de sa vie personnelle. Ils Ă©chappent normalement au pouvoir disciplinaire de lâemployeur. Mais certains comportements peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă la vie professionnelle et donc donner lieu Ă une sanction. Ainsi en a-t-il Ă©tĂ© jugĂ© dans une affaire opposant un salariĂ© qui a eu envers ses collĂšgues fĂ©minines des attitudes dĂ©placĂ©es pouvant ĂȘtre qualifiĂ©es de harcĂšlement sexuel Cass. soc., 9 octobre 2011, n° 09â72672. La Cour de cassation a lĂ©gitimĂ© le licenciement pour faute grave prononcĂ© Ă lâencontre de ce salariĂ© par son employeur, considĂ©rant que le comportement du salariĂ©, mĂȘme lors de soirĂ©es organisĂ©es aprĂšs le travail, se rattache Ă sa vie professionnelle dĂšs lors quâil a commis des actes Ă lâĂ©gard de personnes avec lesquelles il est en contact en raison de ses fonctions. Caroline Gary